Un café avec… Pauline, coach en libération émotionnelle

⏳ Temps de lecture estimé : 5min58

Aujourd’hui, je reçois Pauline qui vient nous apporter tous ses conseils et astuces à propos des émotions. Elle nous parle de son métier de coach, et de comment bien gérer nos émotions au quotidien.

Hello Pauline, merci d’avoir accepté mon invitation ! Peux-tu te présenter pour celles qui ne te connaîtraient pas encore ?

Hello, moi c’est Pauline !

Je suis coach en libération émotionnelle et j’ai à cœur d’aider les Femmes à se remettre au cœur de leur vie pour mieux se connaître, se libérer, rayonner et créer leur vie idéale.

C’est mon rôle de t’accompagner à reprendre le pouvoir sur ta vie pour rallumer ta lumière et t’épanouir pleinement en tant que Femme.

J’ai une méthode unique qui allie le coaching avec des outils super puissants de libération : l’EFT, l’aromathérapie, les visualisations d’hypnose, et de merveilleuses surprises, le tout avec pétillance, joie et bienveillance !

Et dans la vie, j’ai surmonté des épreuves difficiles, dont celle de la maladie. J’ai très envie de partager mon parcours, les outils auxquels je me suis formée. Je suis maman de 3 enfants, je créé une vie que j’adore – pleine de rebondissements et je suis en parfaite santé – en voie de guérison.

Portrait chinois :

  • Si tu étais un livre, tu serais… L’énergie pour guérir de Sandrine Muller-Bohard
  • Si tu étais un jour de la semaine, tu serais… le vendredi soir ! (pour les moments en famille partagés)
  • Si tu étais un plat, tu serais… un saucisson au chocolat !! (si si ça existe, c’est la recette qui m’a fait rentrer dans mon école d’ingénieur en agroalimentaire)
  • Si tu étais un personnage Disney, tu serais… Pocahontas (elle m’a toujours fascinée et émerveillée)
  • Si tu étais un moment de la journée, tu serais… le coucher de soleil (j’ai la chance d’en voir des magnifiques tous les jours dans ma belle campagne)

Pourquoi as-tu voulu devenir coach en libération émotionnelle ?

Comme je disais, j’ai dû traverser d’importantes épreuves dans ma vie, que peuvent vivre les Femmes. Et celle qui m’a le plus appris sur moi, sur mes limites et sur ma capacité de guérison, c’est l’expérience de la maladie.

Depuis petite, j’ai toujours été malade – mais à 19 ans, on m’a annoncé en plus un diagnostic de sclérose en plaques. Ca a été évidemment très difficile, je suis passée par toutes les étapes du deuil. Une de mes forces a été de toujours savoir que je m’en sortirai. Après des essais de traitements “pour réduire les chances d’être en fauteuil roulant à 40 ans!”, j’ai fini par prendre mes distances avec le milieu médical pour expérimenter autre chose et reprendre la main sur ma santé.

Là, je dévore des livres sur le développement personnel, je vis des initiations, je cours chez des spécialistes divers et variés me permettant d’ouvrir mon horizon en matière de santé holistique. Je teste, je tombe, je me relève, je réessaye.

A ce moment-là de ma vie, j’étais enseignante et autour de moi, je voyais toutes ces Femmes, ces mamans épuisées par leur quotidien. Elles aspiraient à autre chose, me confiant leur fatigue physique et émotionnelle.

Pour partager mon parcours et tous ces outils que j’avais expérimentés, sélectionnés, je prends alors la décision de me former à mon tour pour transmettre et accompagner les Femmes.

Je suis coach wellness certifiée, conseillère en aromathérapie et je pratique l’EFT personnellement et professionnellement. En parallèle, mon parcours personnel et spirituel m’a fait découvrir de nouvelles approches de soin, que j’utilise aussi dans ma pratique.

A quoi servent nos émotions ?

Nos émotions sont nos boussoles intérieures. Elles nous indiquent énormément de choses provenant de l’extérieur comme de l’intérieur (notre ventre, nos cœurs).

Ce sont des réactions naturelles et hormonales du corps, qui durent très peu de temps. On les associe bien souvent avec nos pensées qui font durer la réponse hormonale du corps et donc nous empêchent de “décharger” l’émotion.

Par exemple : une colère, d’un point de vue strictement hormonal, est très brève. Mais, comme nous nous agitons et rajoutons toutes sortes de pensées (“c’est pas possible, elle le fait exprès encore ?!”)… on maintient notre corps dans cet état de colère.

Tout comme la peur, qui est une réaction hormonale ayant permis à l’espèce humaine de se sortir de dangers extérieurs.

Toute émotion est utile, nécessaire et nous transmet des informations.

Encore faut-il les reconnaître, observer et laisser passer… Sinon, elles peuvent devenir handicapantes, pathologiques.

Comment gérer les émotions “négatives” comme le stress, la peur, l’angoisse, etc. ?

Ces émotions sont aussi utiles que les autres, mais perçues négativement.

Le regard que la société pose sur ces émotions est déterminant : quand on parle d’une personne “colérique” ou “peureuse”, c’est rarement un compliment.

Pour moi, il n’y a pas à “gérer” ou “contrôler” ses émotions, mais bien à les vivre pleinement. Evidemment, il faut rester vigilant.e à ne pas tomber dans l’excès inverse : à écouter et se laisser entièrement guider par ses peurs, sa colère, sa tristesse…

Quand une personne ressent une angoisse, c’est qu’une part d’elle-même cherche à la protéger d’un danger. Ensemble, on cherche l’origine pour apaiser et rassurer.

La colère est un moteur incroyable pour avancer dans la vie, elle nous dit un besoin qui n’est pas satisfait. Parfois, reconnaître l’émotion, la nommer et chercher à en comprendre le sens permet déjà d’apaiser.

Dans mes accompagnements, il n’y a pas de jugement sur une émotion “positive ou négative”, on observe, on constate, on voit comment la vivre et s’il y a des ajustements à faire.

Pourquoi a-t-on plus facilement tendance à nous concentrer sur ces émotions “négatives” ?

L’esprit humain est ainsi fait ! Le cerveau traite les informations positives et négatives dans différents hémisphères. Les émotions négatives impliquent souvent plus de réflexion et l’information est traitée de manière plus approfondie que les positives. C’est pourquoi nous avons tendance à focaliser notre attention davantage sur les émotions désagréables.

Dans le cerveau toujours, les mauvaises impressions se forment plus rapidement et se fixent mieux dans notre mémoire. Les scientifiques pensent que c’est une question d’évolution et de survie : les personnes plus attentives aux détails, aux événements négatifs et aux menaces auraient eu plus de chance de survivre que ceux qui ne retenaient que l’aspect positif.

Que peut-on faire pour penser plus positif au quotidien ?

Pour voir et retenir les émotions agréables, c’est un entraînement du cerveau. Chaque jour, observer ses pensées, ses émotions et fixer le positif dans sa mémoire : en les verbalisant, en les notant, en les célébrant…

Il existe des rituels : les kifs du jour, les gratitudes, etc. qui peuvent s’avérer intéressants pour ancrer le positif dans nos quotidiens.

Seulement, je précise qu’une recherche exclusive de la positivité reviendrait aussi à se couper du réel et de notre physiologie : ressentir toutes les palettes d’émotions est normal. Tout est une question d’équilibre et d’ouverture : que fais-je concrètement face à telle ou telle émotion ? Comment doser justement les émotions désagréables et agréables ?

Comment arriver à s’accepter plus facilement ?

Pour moi, tout commence par s’observer. Dans nos sociétés où tout va vite, c’est parfois difficile de prendre du recul, de comprendre ce que l’on ressent et de calmer nos pensées.

Savoir s’arrêter, faire un arrêt sur image pour constater telle pensée ou telle émotion à cet instant me paraît primordial. C’est un entraînement comme je disais.

Et parfois, il faut être accompagné.e pour le faire plus facilement et mettre de la conscience dessus…

Une meilleure connaissance de soi pour accepter de ressentir de la colère, des angoisses ; savoir comment chacun.e fonctionne pour mettre en place des rituels ou actions qui vont contrebalancer si besoin.

Que faire quand d’anciennes blessures ont du mal à guérir ?

Aaaaah, grande question !!

Il est très fréquent qu’on se sente enfermé.e dans des schémas anciens, dont on n’arrive pas à sortir. Que des blessures passées refont surface au moment où on s’y attend le moins.

Généralement, ces blessures restent à vif tant qu’elles n’ont pas été mises en lumière. Il y a plusieurs phases du deuil : du déni à l’acceptation, qu’il s’agisse d’un décès ou d’une situation. Passer par toutes ces étapes, en avoir conscience et reconstruire fait partie de la guérison.

Dans notre société où tout va vite, il faut parfois avancer coûte que coûte, en mettant de côté ce que l’on ressent. Il nous est alors très difficile de “digérer” nos émotions, qui se transforment en blessures importantes.

Les mémoires générationnelles et transgénérationnelles impactent également notre vie.

Dans mes accompagnements, on va décortiquer une situation, faire émerger les émotions, les prises de conscience et libérer avec des outils puissants. J’utilise principalement l’EFT (Emotional Freedom Technique) qui permet de remettre en circulation une émotion bloquée et de s’en libérer. C’est une technique inventée par Gary Craig pour guérir et apaiser le stress post-traumatique des soldats américains.

Comment gères-tu ton quotidien de maman entrepreneure ?

C’est encore tout neuf pour moi, je suis en train de trouver petit à petit un équilibre.

Avant, j’étais enseignante – j’avais peu de liberté quant à mes horaires, mais restais disponible pour ma famille.

Là, en étant entrepreneure, je peux organiser mon temps comme je l’entends. Je peux les emmener à l’école, ce que je n’arrivais pas à faire et être présente pour eux en cas de besoin urgent.

Par contre, je réalise que je vais devoir m’imposer des règles sur des horaires et des jours à respecter, sinon je me perds facilement dans le travail ! Moi aussi, je dois apprendre et trouver mon nouvel équilibre !

Merci Pauline pour toutes ces informations très intéressantes ! Si tu souhaites avoir plus de conseils ou d’astuces, tu peux la retrouver sur Instagram ou sur son site 😊

💬 Tu gères plutôt bien tes émotions ?

Laisser un commentaire

Retour en haut